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Par Djamel Mohamedi
Au cœur de ce qu’il a vécu, de ce qu’il a écrit sur lui-même et de ce que les autres lui ont raconté, l’auteur nous fait redécouvrir l’enfant, l’être humain, l’écrivain, le philosophe, le penseur et l’artiste Albert Camus. Partant de sa ville natale, Mondovi, dont il ne connaît rien sinon quelques images et beaucoup d’histoires, de Belcourt, ce secret de lumière et de pauvreté, et du soleil de Tipaza, qui l’a fait naître de ses entrailles, roulant gaiement et fièrement des cigarettes Pastos au mépris de la maladie, d’Oran, d’où il a tiré toute sa gloire.Il nous conduit à l’exil involontaire de Paris et de Lourmarin, aux conflits intellectuels et idéologiques qui l’ont opposé à lui-même avec un bonheur absurde, et nous ramène à l’arbre maudit qui lui a ôté la vie. Un voyage rêveur et douloureux, qui le ramène à son enfance, à la terre rouge et à l’exil dont il ne s’est jamais remis. Il visite le Jardin d’Essai, goûte les bouquets de palmiers, se baigne à la plage de Sablette, pour monter enfin dans le tramway rouge dont il a été privé dans son enfance, dans le quartier de Belcourt où il a partagé avec son peuple la faim, la maladie et le dénuement avec bonheur.Un voyage immersif qui s’étend de 1913 à 1960.
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