Résumés

Pierre Masson, Albert Camus, critique littéraire, 1932-1947

Il y a chez Camus un blanc savamment entretenu entre l’écolier dissipé, grandi dans un milieu analphabète, apparemment privé de livres, et l’écrivain dont le style et les images révèlent la connaissance des classiques antiques et modernes. C’est peut-être par là que Camus lecteur se distingue des critiques qui l’ont précédé : peu soucieux de situer ses lectures dans une perspective historique, d’invoquer La Rochefoucauld ou Sainte-Beuve ou encore ses prédécesseurs immédiats, il pratique une sorte de « lecture sauvage » qui lui permet surtout de poser chaque livre en fonction des problèmes de l’heure, ou en fonction d’une réflexion intemporelle dans laquelle ces problèmes s’inscrivent. Finalement, une attitude proche de la réflexion philosophique, appliquée au domaine de la littérature, au moment où Sartre en affirme l’historicité.

Pierre-Louis Rey, « Camus et la Révolution française »

Si Camus condamne dans L’Homme révolté, comme on pouvait s’y attendre, le terrorisme d’État de 1793, il en perçoit les germes dans la révolution de 1789 et, en deçà, dans la philosophie des Lumières, coupable d’avoir eu foi en un progrès rectiligne et illimité. L’« assassinat » de Louis XVI a signifié la mort de Dieu, mais à celui-ci fut substitué un autre Dieu, celui de la Raison et de la Vertu, au nom duquel il fallait éliminer de la société régénérée les éléments qui lui étaient étrangers. Deux figures dominent les pages consacrées dans L’Homme révolté à la Révolution française : Jean-Jacques Rousseau, inventeur de la notion d’une Volonté générale qui efface la volonté de tous, et Saint-Just, « archange de la Terreur » qui inspire à Camus une étrange fascination. Par son aspiration à l’Absolu, qui l’a conduit au crime et à une forme de suicide, Saint-Just s’impose comme une figure tragique auprès de laquelle pâlissent ceux qui, négligeant toute morale, verseront dans le nihilisme.

Kevin Mills, « Victor Malan, un douanier et un maître : les masques de Jean Grenier dans Le Premier Homme »

La Préface aux Îles est souvent considérée comme le legs d’Albert Camus à Jean Grenier, au point d’éclipser l’épilogue romanesque de leur dialogue par le truchement de Jacques Cormery et Victor Malan dans Le Premier Homme. L’auteur hésitait à conserver le troisième chapitre du manuscrit et ce personnage dans lequel il transposait son professeur de philosophie ; mais l’incompréhension suscitée par le travestissement du brillant universitaire, de l’écrivain reconnu et de l’ami respecté en douanier à la retraite a durablement relégué le maître briochin dans l’ombre de l’autre figure de la « recherche du père », l’instituteur algérois. Publiés à trente-cinq ans d’écart mais écrits concomitamment, la Préface aux Îles et le troisième chapitre du Premier Homme s’éclairent mutuellement, révélant une vérité longuement mûrie par Camus sur les particularités de son lien avec Grenier et l’universalité des relations maître-disciple.

Hugo Melchior, « Deux Algériens à la recherche du « vivre heureusement, ensemble » »

Dans cet article, nous cherchons à expliquer pourquoi, personnifiant le caractère bigarré de cette colonie pas comme les autres, l’Algérie française, et en dépit de tout ce qui pouvait les rapprocher, les unir même, notamment une conception radicale de la justice et cette volonté commune de relier sans exclusive au sein de la Cité algérienne celles et ceux qui l’habitent, Albert Camus et Messali Hadj, qui ne se sont jamais rencontrés et n’ont par ailleurs jamais correspondu, furent en désaccord complet dès qu’il fut question du futur statut de leur patrie commune.

Nous montrons méthodiquement qu’ils ne parvinrent jamais à aboutir à une position consensuelle concernant les conditions juridiques susceptibles de rendre possible ce « vivre heureusement, ensemble », selon les mots de l’écrivain, sur le sol algérien, autrement dit le cadre institutionnel permettant de féconder cette nouvelle « communauté algérienne » qui serait l’expression de la coexistence pacifique et harmonieuse sur un même territoire entre Algériens musulmans et Français d’Algérie.

Éric Fougère, « Entre Arabes et Français : quelle Algérie de Camus ? »

Arabe est celui qui n’a pas de nom, celui sur lequel on se souvient que Meursault tire. Arabe est celui qui se tait dans La femme adultère, « étranger » lui-même à la colonie dont il est un habitant sans être un citoyen. Qui se souvient d’un seul Arabe oranais dans La Peste ? Absent. Mais pourquoi ne pas se demander ce que signifie cette absence, toute relative ? Au-delà des questions politiques abordées par Camus dans ses Chroniques algériennes, on lira L’Hôte, où l’on ne sait qui, de l’Arabe ou de l’Européen, donne ou reçoit l’hospitalité. Le « premier homme » est toujours l’étranger d’un autre. Autrement dit son prochain. Si l’Arabe est peut-être un point de fuite il n’est en aucun cas l’angle mort que d’aucuns voudraient dénoncer chez Camus, qui ne parle de terre que pour pleurer les sans terre et de pays que pour rendre hommage aux paysans.

Martine Job, « Camus et le voyage »

Parmi les voyages entrepris par Camus, on doit distinguer les voyages contraints (pour raisons de santé ou de travail) des voyages librement consentis, et au sein de ces derniers ceux qui répondent à des sollicitations extérieures de ceux qui relèvent de choix personnels. Dans ce dernier cas, se dégage nettement un tropisme méditerranéen qui parle à sa sensibilité foncière. Même si l’Italie a été la destination la plus fréquente, c’est la Grèce qui emporte sa prédilection. L’intérêt de se rendre à l’étranger réside en effet moins dans l’exploration de différences que dans la possibilité de se confronter à une vérité de soi, et la Grèce se révèle à lui comme une patrie mythique reconnue d’instinct : elle lui fait recouvrer les émotions premières vécues en Algérie ou ressenties à la lecture des textes de la tradition hellénique, fondements de sa pensée du rapport au monde. Le voyage a donc toujours été pour Camus une mise à l’épreuve de soi, et c’est en outre, comme le montrent plusieurs exemples exposés, un réservoir d’images et de sensations qui nourrissent l’artiste qu’il est avant tout. Les notes essaimées dans les Carnets se diffractent de façon directe ou indirecte dans les œuvres à venir ; l’écriture fragmentaire de ces instantanés continuels donne même l’occasion à l’écrivain de mettre en œuvre en certains endroits une facture poétique accomplie.

Abstracts

(Merci au traducteur David Walker)

 

Pierre Masson, « Albert Camus, critique littéraire 1932-1947 »

In the case of Camus there is a blank space, carefully maintained, between the distracted schoolboy, growing up in a milieu of illiterates, apparently without access to books, and the writer whose style and images reveal a knowledge of the ancient and modern classics. That is perhaps how Camus can be distinguished from the critics who preceded him: largely indifferent to locating his reading in a historical perspective, whether it be La Rochefoucauld or Sainte-Beuve or even his immediate predecessors, his method consists of a kind of “unfettered reading” which allows him in particular to situate each book in relation to issues of the immediate present, or to a reflection outside time in which these issues have their place. Ultimately his attitude is akin to a philosophical reflection, applied to the field of literature, at the very moment when Sartre insists on its historicity.

Pierre-Louis Rey, « Camus et la Révolution française »

If, as we might expect, Camus condemns the State terrorism of 1793 in L’Homme révolté, he notes that it has its origins in the revolution of 1789 and beyond, in the philosophy of the Enlightenment, which is to blame for its faith in rectilinear and limitless progress. The “assassination” of Louis XVI signified the death of God, but in his place was substituted another God , the God of Reason and Virtue, in whose name it was necessary to eliminate from the regenerated society elements which were alien to it. Two figures dominate the pages devoted to the French Revolution in L’Homme révolté: Jean-Jacques Rousseau, who invented the notion of the General Will which overrides the will of all, and Saint-Just, “The Archangel of Terror” who gives rise to a strange fascination in Camus. Through his aspiration to the Absolute, which led him to crime and a form of suicide, Saint-Just stands out as a tragic character alongside those pale figures who, setting morality aside, slide into nihilism.

Kevin Mills, « Victor Malan, un douanier et un maître : les masques de Jean Grenier dans Le Premier Homme »

The Preface to Les Îles is often considered as the legacy of Albert Camus to Jean Grenier, so much so that it overshadows the novelistic epilogue to their dialogue conducted through the characters of Jacques Cormery and Victor Malan in Le Premier Homme. The author hesitated to retain the third chapter of the manuscript along with the character in whom he transposed his philosophy teacher; but the incomprehension provoked by the transformation whereby the brilliant university academic, renowned writer and respected friend becomes a retired customs officer has relegated the mentor of Saint-Brieuc lastingly into second place behind the Algerian primary-school teacher. Published thirty-five years apart but written concurrently the Preface to Les Îles and the third chapter of Le Premier homme shed light on each other, revealing a truth which Camus ruminated over a long period, concerning the particular features of his link to Grenier and the universality of the master-disciple relationship.

Hugo Melchior, « Deux Algériens à la recherche du « vivre heureusement, ensemble » »

In this article we seek to explain why Albert Camus and Messali Hadj, who never met and never even corresponded, were in total disagreement when it came to the future status of the homeland they had in common. This in spite of being the embodiment of the variegated nature of French Algeria, the colony unlike any other, and notwithstanding all that could unite them, in particular a radical conception of justice and the shared will to bind together without exception, within the Algerian polis, the men and women who lived there.

A systematic study shows that they never managed to reach a consensus on the issue of the juridical conditions capable of enabling that “living happily together”, in the writer’s words, on Algerian soil; put another way, on the kind of institutional framework which might have made possible the “Algerian community”, an expression of the peaceful and harmonious coexistence, on the same territory, of Muslim Algerians and French Algerians.

Éric Fougère, « Among Arabs and French: what is Algeria for Camus ? »

The Arab is the nameless individual who is remembered as the one who got shot at by Meursault. The Arab is the one who keeps mum in The Adulterous Woman, himself an alien in a colony where he is an inhabitant but not a citizen. Does anyone remember the name of a single Oranese Arab in The Plague? Consider as missing… However, why not wonder what such an absence means, an absence that is, indeed, quite relative? Beyond the political issues raised by Camus in his Algerian Chronicles, one should read The Host, where it is unclear who – Arab or European – is at the giving or the receiving end of hospitality. The “first man” is always in the position of a stranger in relation to another person. That is to say, one’s fellow human. While Arabs might be considered as disappearing figures in Camus’ works, they are in no way ignored and totally written out of the picture, as some critics may accuse him of, he who speaks only of land to lament the condition of landless people, and who evokes the concept of countries only to pay tribute to the countrymen who shaped them.

Martine Job, « Camus et le voyage »

Among the voyages that Camus undertook, we must distinguish between the obligatory voyages (for health or work reasons) and those freely entered into, and within the second group those which are a response to external invitations and those which stem from personal choices. In this latter category there is clear evidence of a Mediterranean leaning which corresponds to a fundamental sensibility. Although Italy is the most frequent destination, it is Greece which emerges as a predilection. The interest of travelling abroad lies less in the exploration of differences than in the opportunity to confront a personal truth, and Greece appears to him as a mythic homeland he instinctively recognizes; the country permits him to retrieve primordial emotions lived out in Algeria or experienced in reading the texts of the Hellenic tradition, the foundations of his thought concerning his relation to the world. Therefore the voyage was always for Camus a way of putting himself to the test, and it is in addition, as is shown in several examples, a reservoir of images and sensations which nourish the artist that he is first and foremost. The notes scattered in the Carnets are refracted directly or indirectly throughout the works that follow; the fragmentary writing of these continual snapshots even provides the writer with an opportunity to craft here and there an accomplished poetic form.

Resumenes

(Merci au traducteur Enzo Loï)

Pierre Masson, « Albert Camus, critique littéraire, 1932-1947 »

Existe en Camus un vacío hábilmente mantenido entre el estudiante disipado, que ha crecido en un ambiente analfabeto, en apariencia privado de libros, y el escritor cuyo estilo e imágenes delatan el conocimiento de los clásicos antiguos y modernos. Tal vez sea en esto en lo que el Camus lector se diferencia de los críticos que lo precedieron: poco atento a situar sus lecturas en una perspectiva histórica, a invocar a La Rochefoucauld o a Sainte-Beuve ni tampoco a sus predecesores inmediatos, practica una especie de “lectura salvaje” que le permite, sobre todo, presentar cada libro en función de los problemas del momento, o en función de una reflexión intemporal en la que se inscriben dichos problemas. Finalmente, una actitud próxima a la reflexión filosófica, aplicada al dominio de la literatura en el momento en el que Sartre afirma su historicidad.

Pierre-Louis Rey, « Camus y la Revolución francesa »

Si Camus condena en el El hombre rebelde, como era de esperar, el terrorismo de Estado de 1793, percibe los germenes en la revolución de 1789 y, por debajo de, en la filosofía de la Ilustración, que era culpable de creer en un progreso rectilíneo y ilimitado. El « asesinato » de Luis XVI significó la muerte de Dios, pero otro Dios fue substituido, el Dios de la Razón y de la Virtud, en cuyo nombre era necesario eliminar de la sociedad regenerada los elementos que le eran extraños. Dos figuras dominan las páginas dedicadas en El hombre rebelde a la Revolución francesa : Jean-Jacques Rousseau, inventor de la noción de una Voluntad general que borra la voluntad de todos, y Saint-Just, « arcángel del Terror » que inspiró una extraña fascinación a Camus. A través de su aspiración al Absoluto, que le llevó al crimen y una forma de suicidio, Saint-Just se impone como una figura trágica al que palidecen ellos quien, descuidando toda moral, caerán en el nihilismo.

 

Kevin Mills, « Victor Malan, un aduanero y un maestro : las másquaras de Jean Grenier en el El primer hombre »

El prefacio a Las Islas es generalmente considerado como el legado de Albert Camus hacia Jean Grenier, hasta el punto de tapar el epílogo novelesco de su diálogo a través de Jacques Cormery y Victor Malan en El primer hombre. El autor dudaba en mantener el tercer capítulo del manuscrito y ese personaje en el que transpuso a su profesor de filosofía ; pero la inconprensíon suscitada por el travestimiento del brillante universitario, del escritor reconocido y del amigo respectado en un aduanero retirado a por mucho tiempo relegado el maestro briochin bajo la sombra de la otra figura de la « busceda del padre », el profesor argelino. Publicadas con trenta y cinco años de diferencia pero escritas concomitantemente, el prefacio a Las Islas y el tercer capítulo del Primer hombre se aclaran mutuamente, revelando una verdad madurada mucho tiempo por Camus sobre las particularidades de su vínculo con Grenier y la universalidad de las relaciones maestro-discípulo.

Hugo Melchior, « Dos Argelinos en busca de « vivir felices, juntos » »

En ese artículo, intetamos explicar por qué, personificando el carácter abigarrado de esa colonia como ninguna otra, la Argelia francesa, y a pesar de todo lo que podía acercalos, incluso unirlos, principalmente una concepción radical de la justicia y esa voluntad común de relacionar a todos lo que viven en la Ciudad argelina, sin excepción, Albert Camus y Messali Hadj, que nunca se han conocido ni han mantenido correspondencia, estaban en total desacuerdo en cuanto del futuro estatus de su patria común.

Demostramos metódicamente que nunca lograron alcanzar une posición consensuada en cuanto a las condiciones jurídicas susceptible de hacer possible ese « vivir felices, juntos », en palabras del escritor, sobre el suelo argelino, dicho de otro modo el marco institucional para alimentar esta nueva « comunidad argelina » que sería la expresión la coexistencia pacífica y armoniosa sobre un mismo territorio entre Argelinos musulmanes y Franceses Argelinos.

Èric Fougère, « Entre Árabes y Franceses: ¿Cuál es la Argelia de Camus? »

Árabe es el que no tiene apellido, al que, recordamos, dispara Meursault. Árabe es el que se queda callado en La mujer adúltera, “extranjero” él mismo, ajeno a la colonia de la que es un habitante sin por ello ser uno de sus ciudadanos. ¿Quién se acuerda de al menos un Árabe oranés en La Peste ? Ausente. Pero ¿porqué no preguntarse lo que significa dicha ausencia, por cierto relativa? Más allá de los asuntos políticos evocados por Camus en sus Crónicas argelinas, uno debe leer El huésped, con el que resulta difícil saber quién, el Árabe o el Europeo, da o recibe la hospitalidad. El “primer hombre” siempre es el extranjero de otro. Dicho de otro modo su prójimo. Si el Árabe puede ser un punto de fuga, de ninguna manera es el punto ciego que algunos quisieran recriminarle a Camus, quien sólo habla de tierra para llorar a los sin tierra y de país para homenajear a los campesinos.

Martine Job, « Camus y el viaje »

Entre los viajes realizados por Camus, hay que distinguir entre los viajes forzados (por motivos de salud o de trabajo) y los viajes voluntarios, y dentro de esos los que responden a peticiones externas y los que son una cuestión de elección personal. En este último caso, surge claramente un tropismo mediterráneo que habla hacia su sensibilidad innata. Aunque Italia fue la destinación más frecuente, Grecia gano su predilección. El interes de ir al extranjero no reside tanto en la exploración de las diferencias como en la oportunidad de enfrentarse a una autoverdad, y Grecia se revela ante él como una parte mítica reconocida instintivamente : le hace recuperar las primeras emociones que experimentó en Argelia o que sintió al leer los textos de la tradició helénica, fundamentos de su pensamiento sobre la relación con el mundo. El viaje, entonces, siempre ha sido para Camus una autoprueba, y lo que es más, como lo muestran varios ejemplos exponidos, una reserva de imágenes y de sensaciones que alimentan el artista que es ante todo. Las notas dispersadas en los Carnets se difractan de manera directa o indirecta en las obras venideras ; la escritura fragmentaria de esas instantáneas continuas da incluso al escritor la opportunidad de poner en práctica, en ciertos lugares, una factura poética consumada.

Vous pouvez commander ce numéro (et les précédents) au prix de 12 € le numéro (+ 3 € de frais de port pour la France) à l’adresse de l’association :

18 avenue René Coty, 75014 Paris

Sommaire

 

Texte :

Trois petits textes d’Albert Camus sur des œuvres littéraires

 

Contributions :

Pierre Masson, « Albert Camus, critique littéraire (1932-1947) »

Pierre-Louis Rey, « Camus et la Révolution française »

Kevin Mills, « Victor Malan, un douanier et un maître : les masques de Jean Grenier dans Le Premier Homme »

Hugo Melchior, « Albert Camus et Messali Hadj à la recherche du «vivre heureusement ensemble» en Algérie »

Éric Fougère, « Entre Arabes et Français : quelle Algérie de Camus ? »

Martine Job, « Camus et le voyage »

 

Travaux universitaires :

Io Watanabe, « “La logique en existence” : le problème du langage chez Albert Camus (1931-1951) »

 

Document :

Alessandro Bresolin, « Camus et Présence Africaine, 1949 »

 

Comptes-rendus :

Albert Camus et la poésie, sous la direction de Danièle Leclair et Alexis Lager (Pierre-Louis Rey) ; Albert Camus : L’amour de vivre, Actes de la XXXII e Rencontre internationale de Dokkyo (3-4 décembre 2021) (Agnès Spiquel) ; Albert Camus au sortir de la guerre. 1944-1948, sous la direction de Marie-Thérèse Blondeau et Philippe Vanney (Pierre-Louis REY) ; Christian Phéline, « L’Étranger » en trois questions restées obscures (Edoardo Cagnan) ; Gilbert Merlio, Sisyphe et le Surhomm : Camus sur les traces de Nietzsche (Io Watanabe).

 

Bibliographie

 

Vie de la Société des Études Camusiennes