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Martine Mathieu-Job, Mon cher Albert, Elyzad, mai 2021, 100 pages.
J’ai besoin d’invoquer votre visage, le fantôme de votre présence pour instaurer entre nous un tant soit peu d’intimité épistolaire. [… ] me mettre dans vos pas, revisiter les moments de votre vie étroitement noués à votre œuvre. L’une et l’autre inscrivent en profondeur leurs effets de résonance en moi. En native de la même terre, Martine Mathieu-Job interroge avec une affectueuse complicité le lien d’Albert Camus à l’Algérie en s’intéressant surtout à deux périodes clés : son enfance, qui a nourri un rêve utopique brisé par l’histoire coloniale, et les années trente qui ont forgé son éducation esthétique et politique. Sous le signe d’une Méditerranée lumineuse et tragique, le dialogue avec le philosophe-artiste aide plus que jamais à penser les questions toujours brûlantes du rapport à l’altérité, à la justice, à la haine et à la solidarité.
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