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Avec Mohammed Aïssaoui, critique littéraire au Figaro
Il fut un temps où il fallait prendre parti : Sartre ou Camus ? Le père de l’existentialisme, patron des Temps modernes ? Ou l’auteur de La Peste et de l’Homme révolté ? Deux camps en apparence irréconciliables. Les deux hommes pourtant avaient été amis.Le début de leur amitié avait tenu du coup de foudre. C’était en 1943 dans le Paris de l’Occupation. Albert Camus, jeune écrivain et résistant, admire Sartre, son aîné, dont il a lu avec ferveur son roman La Nausée. De son côté, Sartre s’enthousiasme pour l’auteur de l’Etranger, paru un an plus tôt. En apparence, tout les sépare : Sartre est un enfant de la bourgeoisie, normalien, Camus un fils du peuple d’Alger et boursier. Qu’importe, les deux hommes avec Simone de Beauvoir formeront pendant dix ans un trio inséparable.Mais le temps joyeux et enfumé des fiestas à St Germain des Prés ne durera pas. L’amitié des deux grandes figures intellectuelles de la Libération se fracassera avec la Guerre Froide sur la question de l’adhésion à l’Union soviétique.
L’invité : Mohammed Aïssaoui, journaliste et écrivain, auteur d’essais et de romans, qui a publié chez Plon un « Dictionnaire amoureux d’Albert Camus » avec la complicité de Catherine Camus, la fille d’Albert Camus.
La fiction : « 1952. Albert Camus et Jean-Paul Sartre, la déchirure” de Patrick Pécherot
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